Un viticulteur et ses vignes sans pesticides

29 juin 2014 9:03

Un viticulteur français qui se fait trainer devant les tribunaux parce qu’il refuse d’épandre des pesticides sur ses vignes,  les professeurs Even et Debré qui se font dégommer par l’ordre des Médecins pour avoir osé prendre position   dans leur dernier livre  sur la toxicité avérée de nombreux médicaments*, les farines animales qui , 15 ans après le scandale de la vache folle, reviennent  sans crier gare dans la chaîne alimentaire, la cannelle qui vient de se faire interdire par les instances européennes alors que l’aspartame  se fait  accréditer, j’en passe et de plus anciennes, je ne vous présente là qu’un aéropage de la toute dernière actualité. La Constitution française  émet dans un de ses articles l’obligation formelle pour tous les citoyens de prendre les armes lorsqu’un ou plusieurs de ses droits ne sont pas respectés. Là on parle du droit à la santé et du droit à l’information. Il est évident que nous sommes victimes d’un système qui fait passer en priorité absolue l’intérêt de la finance et de l’industrie sur celui du citoyen.  Que faire ? Descendre dans la rue,  réclamer la création d’une Cour de Justice Européenne où seraient jugés les empoisonneurs publics,   exiger de la part de nos médecins le courage de respecter envers et contre tout le serment  d’Hippocrate, primum non nocere et de la part de  l’Etat de prévoir dans les filières de l’éducation des cours de naturo de base associés aux règles élémentaires d’une alimentation saine et raisonnée, oui, on peut tous y aller, La Cuisine de l’Energie fera sa part, mais le plus aidant, le plus relevant, le plus immédiat c’est de faire sa petite révolution dans chacune de nos  petites planètes,  soit en  commençant par nous-mêmes et nos proches,  donc  arrêter de se comporter comme des moutons devant la tondeuse, réfléchir sur les enjeux,  comprendre que  remonter le courant à l’envers, c’est se remettre à l’endroit, tout en réalisant  que c’est bien nous , à force de rechercher ou de se contenter du plus facile et du  meilleur marché, du plus doucereux et du plus  bêtement gras, du plus inutile et du plus virtuel, du plus mort et du plus martyrisé,  qui cautionnons ce système basé sur la maladie et le profit. Réfléchissons et agissons. L’élément le plus probant, c’est individuellement chacun dans sa cuisine  et face à son caddy , c’est celui-là qui fera levier. Et n’allez pas me dire que tous seuls  face à ces instances, parce qu’elles sont colossales,   on n’y arrivera pas, si j’y suis arrivée, vous y arriverez aussi. Ensemble, nous atteindrons la masse critique nécessaire pour assurer la grande bascule, celle qui obligera  tout naturellement les décisionnaires à changer leur copie. En attendant, on commence par sauver sa peau. Le droit d’être vivant,  et c’est un privilège inouï , est associé à l’obligation morale  que nous avons de ne pas nous porter atteinte et de respecter notre intégrité physique et morale. La nôtre comme celle de nos enfants. Cela commence par un changement (radical ou  en mode retro planning, au choix)   de  nos filières d’achat et de nos habitudes alimentaires. A défaut, nous ne faisons que programmer pour tout de suite, notre mal-être et nos pannes d’énergie et pour demain, le terreau de  nos futures maladies.  Après, faudra pas venir pleurer. Citoyens, à vos fourchettes !

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