Martine raconte des salades
28 juillet 2014 10:32Martine raconte des salades
Intéressant d’observer comment on cultive les salades sur le mode industriel. Cela a l’air tout mignon et tout gentil, genre greenish nursery, le journaliste a une tête d’ange à qui on donnerait le bon Dieu sans qu’il se confesse, le ton est méga rassurant, juste un mot qui me titille le neurone (hormis le fait qu’on ne puisse vraiment considérer la qualité vibratoire que peuvent dégager ces astéracées virtuelles) et ce mot qui revient sur un mode méga doucereux, sans ouvrir la voie à la moindre diatribe, comme s’il allait de soi qu’ils soit là et clairement omniprésent du début à la fin, est bien « fertilisants ». Soit des nitrates, ces sinistres molécules incriminées dans la survenue des cancers digestifs, œsophage et estomac inclus. On ne parle pas non plus des traitements que cette pauvre salade subira après récolte, histoire de garder bonne mine très très longtemps, sur l’étal du maraîcher, en grande surface ou dans votre frigo. Déjà quand on sait que la laitue est un puissant anaphrodisiaque, en clair, un tue-l’amour, si en plus elle nous bousille l’immunité, il y a quand même de quoi se demander si on n’arrêterait pas d’en consommer quand ce n’est vraiment pas la saison, de changer de fournisseur quand l’été est là et de considérer avec une tendre bienveillance, histoire d’entretenir la spirale du désir, d’autres variétés de légumes aux effets nettement plus titillants.
Ndlr : l’exemple de ces salades n’est bien évidemment pas exhaustif, leur culture reflète les modes de traitement imposés à la grande majorité des fruits et légumes lorsqu’ils ne sont pas labellisés bio ou garantis naturels.
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