D’aucuns prétendent, des Chinois encore, que nous serions conçus pour fonctionner en puissance et en harmonie, pièces et main- d’oeuvre, jusqu’à 120 ans…
Des exemples, il y en a, visez les Crétois, les Hunzas ou Japonais traditionnels, voire les centenaires d’Okinawa.
Dans la série, on passe plutôt pour de mauvais élèves.
C’est que chez nous, on acidifie, et de plus en plus fort, et de plus en plus jeune, à force de vivre dans des conditions contre-nature stressantes pour l’organisme et de se rabattre sur une alimentation oxydante et totalement déchargée des minéraux basiques dont nous avons justement besoin pour, entre autres, lutter contre cette aci- dose qui nous tue. Or le corps, pour survivre, doit neutraliser cette acidité. Le pH du système sanguin, contrairement aux autres organes, ne peut en effet bouger d’un iota. Que fait alors l’organisme pour se défendre ? Pas bête : il va puiser dans les cellules, les os et les neurones, les minéraux basiques tels magnésium, calcium, potassium, pour neutraliser le bol acide qui le percute. Ce faisant, on se déminéralise. L’organisme, lentement mais sûrement, s’oxyde et rentre dans la rouille : ballonnements, gencives qui saignent, rides prématurées et peau terne, cheveux déconfits, retours d’aci- dité, articulations douloureuses, ostéoporose galopante, problèmes intestinaux… Cet état de déconfiture programmée qu’on appelle communément le « vieillissement » n’est fort heureusement pas aussi inéluctable que certains esprits (acidifiés ?) le prétendent…
Pour s’en sortir, on évite les aliments trop acides ou on les neutralise avec des concentrés d’aliments basiques. On privilégie la consommation d’aliments basiques à 75 % et on limite les aliments acides/acidifiants à 25 % (certains, aux fonctions bien précises, restent indispensables, comme les céréales et les protéines). Pas question non plus de refuser une coupe de champagne (acidifiante) et d’acidifier tout le monde avec nos attitudes ayatollesques si on peut la neutraliser avec un jus de pomme-persil-fenouil pris juste avant. On se fait aussi un état des lieux de tout ce qui nous acidifie en dehors de l’assiette : excès de stress, mauvaise respiration, manque de sommeil ou d’amour, incompatibilités géobiologiques (énormément de déséquilibres énergétiques auraient comme origine le simple fait de dormir dans un lit mal orienté ou perché sur des courants magnétiques destructeurs – on n’emménage aucun nouveau lieu sans l’avoir fait harmoniser par un bon géobiologue reconnu sur la place), ennuis professionnels ou familiaux répétés, vies bétonnées loin des espaces alcalins des forêts ou des bords de mer, alcool et cigarette, tout y passe et on arrête aussi de croire que, parce que l’on est jeune ou très jeune, nos cellules échapperont au massacre : de plus en plus d’ados rentrent en souffrance à force de manger, respirer, boire et fumer acide ; leur métabolisme souffre, leurs articulations se raidissent, les neurones s’affolent, leurs allergies explosent, la cellulite s’installe et la fécondité s’épuise.
ALIMENTS ACIDES ET ACIDIFIANTS :
Sucres raffinés, protéines animales, céréales (sauf riz complet, quinoa et maïs), graisses saturées et dénaturées (« trans »), margarines, produits laitiers, céréales blanches, légumineuses non germées (bonjour les macrobio qui nagent dans l’acidose), noix et noisettes, produits chimiques, alcool, café, cigarette, champagne, vin blanc, rosé, sodas, jus en bouteille, plats mijotés, charcuteries, conserves, prépa- rations industrielles, fritures, mayonnaises en pot, eau du robinet, fruits hors saison, ananas bateau, épinards, champignons (sauf les shitake et les pleurotes), oseille. Remarque : les protéines et les céréales complètes sont nécessaires à notre organisme. À consommer donc malgré leur bemol acide mais avec modération et en association avec des bases.
ALIMENTS BASIQUES OU ALCALINISANTS :
Légumes verts ou colorés, graines germées, fruits pendant leur saison, et plus particulièrement pêches, pommes, poires, prunes, abricots très mûrs, bigarreaux, figues, mirabelles, melons, pastèques, grosses fraises, raisins, myrtilles, groseilles à maquereau, mangues, grenades, kakis, papayes, citrons, bananes, amandes (sauf la peau), châtaignes, dattes, raisins secs, laits végétaux (sauf lait de soja), olives noires conservées à l’huile, avocats, huiles pressées à froid, sucre intégral, plantes aromatiques, extraits de plantes, jaune d’oeuf et huîtres sélectionnées, thé vert, tisanes, eau vivante, amour, fous rires et bonne humeur, le tout à consommer sans modération.
Pour se recharger en bases à des moments difficiles (on ne choisit pas toujours, bonjour patron !) on se dégoupille de temps en temps une bombe énergétique naturelle aux bases explosives (voir Bombe énergétique).
Et on va à nouveau rechercher l’équilibre dans nos émotions, cer- taines, vous l’avez compris, étant définitivement plus acidifi