l’effet ILIOS

Impossible de ne pas vous raconter ce qui m’est arrivé la semaine dernière.
J’étais à Bouillon*, en cours de cuisine, avec 15 clients en état –supposé-  de ravissement  complet, dégustant le sublime privilège de me voir officier en live. Voilà que je rate en direct  une mayonnaise, elle tourne,  l’infâme. J’essaie de la rattraper, second plantage. Vous feriez quoi vous, à ma place ? Normalement, moi, perfectionniste à l’extrême, il y a quelques mois encore, j’aurais composé, le sourire aux lèvres mais le mental et le cœur chargés d’invectives contre moi-même/mon blender/l’univers/mon assistante (pardon Danièle). Changement de programme, je reste mega cool, annonce l’affaire en riant et, dans un calme olympien, improvise une autre qui, celle-là, sera tout à fait correcte. Fin du premier acte.
Pour le lendemain midi, j’avais imaginé un confit de légumes racines au four**, replantage, le four refuse de démarrer. Plutôt que de m’énerver, même déclic que la veille, je laisse hors d’affaires  le four/son proprio/Danièle/la ville de Bouillon et, complètement détendue, j’improvise (nous étions 23 à vouloir dans les meilleurs délais passer à table). Au compteur, même calme, même détachement, presque une lueur d’amusement à l’idée de devoir/d’avoir dû résoudre un contretemps important en plein coup de feu.  Mon père a beau avoir été général d’artillerie, quand même, je reste bluffée. (Comme c’est intéressant…).***
C’est là que j’ai eu le flash. Comme c’est intéressant… Evidemment, c’est la faute à Ilios….
Retour en arrière,  en juillet dernier,  poussée dans le dos par une amie que j’aime assez pour la suivre les yeux fermés, je pars dans nos chères Ardennes (décidemment, elles ne me quittent plus) suivre une formation en mindfulness. Celle-ci est co-animée par la star dans le genre, Ilios Kotsou soi-même. Rencontre inédite et bienheureuse avec un homme respirant le calme,  le bonheur, le lâcher prise, la bienveillance, la délicatesse, l’humour et la compassion. La réincarnation de Buddha en version trentenaire, jeans et IPad. Pour moi, pas vraiment, à première vue, une totale révélation, j’étais déjà convaincue et depuis longtemps que l’acidose et sa cohorte de désagréments métaboliques pouvaient être aussi en lien avec une  mauvaise  gestion de stress, un manque de confiance en soi ou  une pile de ressentis négatifs. Depuis pas mal de temps j’avais déjà intégré que l’humour, la bonne humeur et l’auto dérision pouvaient être des armes anti oxydantes aussi efficaces que le glutathion, les baies de  Gogi ou la chlorella.  Les contrariétés continuaient néanmoins, à un rythme sur lequel je n’exerçais que peu de prise,  à m’agacer et à me pomper pas mal d’énergie. Avec Ilios (j’enchaînerai 3 mois plus tard  un deuxième séminaire à Bruxelles),  en toute confiance et en toute douceur, je me laisserai envahir  par les belles  notions de  lâcher prise, de la pleine conscience,  de l’importance du moment présent, du détachement  nécessaire par rapport à ce qui peut/pourrait nous déstabiliser, du besoin d’ouvrir nos espaces intérieurs et de les renforcer (une montagne, même dans les nuages, restera toujours une montagne, tout ce qui nous arrive, un jour, sera passé,…),   de la méditation, de la compassion que l’on se doit à soi et aux autres. J’apprendrai à observer avec recul tout ce qui  m’arrive, en souriant,  comme c’est intéressant…. La vie reprend, je continue (ou pas) à faire les exercices, ce n’est pas trop grave, l’essentiel est d’observer que du dedans, on n’est juste plus comme avant, le disque dur s’est reprogrammé,  l’idée/l’envie de faire la guerre, à soi, à ce qui arrive ou à l’autre, n’est simplement plus là. Devenir de l’intérieur le changement que l’on veut pour le monde,  faire ami-ami avec ses petits et grands démons intérieurs, le plus surprenant,  c’est de réaliser que cela peut être si… facile. Si, en plus, cela nous rend plus heureux, plus jeunes, plus forts, plus sympas et plus beaux, on n’hésite plus.Quand j’aime, vous le savez, j’aime partager.
Dans la foulée, j’ai donc proposé à Ilios de m’accompagner ce printemps sur un de mes bateaux. Je lui ai promis des plats de rêve, de magnifiques smoothies, des desserts à tomber. Comme il est très gourmand et, de ce point de vue particulier, pas encore tout à fait dans le détachement, il a dit OUI !. Il sera donc avec nous en Turquie à bord du Tersane 8 du 31 mai au 7 juin prochains et c’est entre ciel et terre, sur le pont, qu’il animera ses ateliers de Mindfulness et de méditation, histoire que ce qui m’est advenu puisse aussi vous arriver à vous. Puissiez-vous, en plus de tout ce qui vous attendra déjà à bord,  le vivre et le déguster sur les seuls tempos qui comptent, ceux de la joie, du plaisir, de l’énergie et du moment présent.Pour plus d’infos sur Ilios Kotsou, cliquer ici.
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